(English will follow)
MKIND 3.0 - « L’homme d’argent »
Cette série représente la communication visuelle 2019 de l’artiste photographe Kevin Millet alias Mkind. Il s’agit d’autoportraits dans un style steam punk 3.0
L’homme d’argent. Il traverse les siècles à la recherche de l’Innocence. Au commencement de sa quête ses cheveux prirent une teinte argentée, puis après une longue succession d’années tout son corps en fut immergé, le rendant insensible aux aléas du temps qui effritent le monde. Sa nouvelle apparence opalescente le rapprocha de la nuance des anciens cieux.
Son regard perce jusqu’à l’âme de toutes choses pour en révéler l’essence pure ou impure. Il transporte des couleurs au fond de ses yeux fatiguées d’avoir tant vu. Il les laisse parfois couler à sa guise sur son masque métallique, en souvenir de son passé humain. Depuis longtemps il est devenu argent, voyageur du temps qui erre sans repos, sa carcasse paraît mécanisée, lui-même ne sait plus de quoi il est fait. Il conserve ce qui lui reste d’humain en son coeur battant qui s’émeut toujours à la vue d’une simple fleur, une étincelle d’espoir faisant briller en lui une lumière douceâtre, une émotion cachée sous un corps d’argent.
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MKIND 3.0 - « The Silver Man »
This series of self-portraits in a steam punk style represents the 2019 visual communication of photography artist Kevin Millet aka Mkind.
The Silver Man. He traveled through centuries in search of Innocence. At the beginning of his quest his hair took on a silvery hue, and after a long succession of years his entire body was immersed in it, making him insensitive to the ravages of time that crush the world. His new opalescent appearance brought him closer to the shade of the ancient heavens.
His gaze pierces the soul of all things to reveal its pure or impure essence. He carries colors deep in his eyes tired to have seen so much. He sometimes lets them flow as he pleases on his metallic mask, in memory of his human past. For a long time he has become silver, a time traveler who wanders without rest, his carcass seems mechanized, he himself no longer knows what he is made of. He keeps what is left of his human being in his beating heart which is still moved by the sight of a simple flower, a spark of hope shining in him as a mild light, an emotion hidden under a silver body.
